Chroniques littéraires - L'octopus et moi d'Erin Hortle

L’octopus et moi d’Erin Hortle : entre poésie et résilience

L’Octopus et moi d’Erin Hortle, est un premier roman captivant et poétique. Au cœur de la Tasmanie, nous devenons témoins de deux rencontres extraordinaires : celle de Lucy avec une pieuvre, et celle de Lucy avec son propre corps. Ce récit se présente comme une véritable balade sous-marine vers l’acceptation de soi. Découvrez ma chronique littéraire sur ce livre qui est une ode à la nature, à la quête identitaire et à la résilience.

L'octopus et moi d'Erin Hortle est son premier roman.

L’octopus et moi

Autrice : Erin Hortle

Editeur : Editions 10/18

Nombre de pages : 425 p.

Résumé du livre : Erin Hortle vit sur la péninsule de Koonya en Tasmanie. Passionnée par l’océan et la question écologique, quand elle n’est pas dans ou sur l’eau, elle enseigne la littérature à l’université. C’est l’observation d’un étrange phénomène de migration des pieuvres qui a servi de point de départ à son premier roman L’Octopus et moi, prétexte à une réflexion sur la manière dont s’enchevêtrent parfois les vies des hommes et celles des animaux.


Mon corps déborde il palpite il ronronne il est prêt.

INCIPIT de l’Octopus et moi de eRIN hortle

Résumé de ma critique

Pour celles et ceux qui n’auraient pas le temps, ou juste la flemme, de tout lire

📖 Histoire

– Nous devenons les témoins de deux rencontre, celle d’une femme, et d’une pieuvre.
– Un texte oscillant entre la reconstruction d’une femme après la maladie et le lien avec la nature.

👥 Personnages

– Lucy, le personnage principal est en quête de reconstruction.
– Jem, son compagnon qui ne semble pas s’apercevoir des conséquences de cette reconstruction sur son couple.
– Flo et Anselm, comme un soutien et un nouveau souffle dans le quotidien de la jeune femme.

👀 Thématiques

– La reconstruction et la quête identitaire après la maladie.
– L’amitié et l’amour comme éléments centraux dans ce premier roman.
– Le lien avec la nature, la survie, la résilience et le renouveau notamment avec le monde marin.

💖 Un premier roman avec une extrême sensibilité entre le corps et la mer qui se rencontrent pour nous raconter une histoire incroyable.

Une écriture dans les territoires intimes, entre nature et corps

Le premier roman d’Erin Hortle, nous plonge dans un voyage au cœur de la Tasmanie, entre mer et terre. À travers ce récit, nous sommes témoins de deux rencontres. D’une part, celle d’une pieuvre déterminée à pondre ses œufs de l’autre côté de la route. D’autre part, celle de Lucy, une femme qui se réapproprie son corps après un cancer du sein et une double mastectomie. Ces épreuves douloureuses ainsi que cette rencontre déterminante viendront bousculer les certitudes de la protagoniste. Elle nous emmener sur la voie de la reconstruction. Lucy raconte ses cicatrises et se les approprie.

L’histoire est rude par moment, mais indispensable. Donnant tantôt la parole à la femme, tantôt à la pieuvre et à d’autres animaux. C’est un récit vibrant entre le monde marin et l’intimité humaine avec ses questionnements, ses failles et ses espoirs.

Des portraits tentaculaires et entrelacés

Les personnages humains comme animaux m’ont touché. Que ce soit, Lucy, personnage principal, qui apprend à accepter son corps notamment à travers le lien avec la nature, mais surtout la pieuvre. Ou bien, son compagnon, Jem, qui semble ne pas voir l’écart et les conséquences de cette reconstruction sur son couple. Nous rencontrons également, Flo, un soutien dans le parcours de Lucy et dans son acceptation de soi. Ainsi que le fils de Flo, Anselm, qui entre comme un nouveau souffle dans la vie de la jeune femme.

Par ailleurs, les animaux sont également des personnages à part entière. En effet, ils ponctuent le récit avec leur propre expérience, leur propre peur, leur propre histoire notamment à travers les yeux de la pieuvre et du phoque. Erin Hortle leur donne vie, leur donne une voix, et nous sommes embarqués dans les fonds marins avec eux.

Métamorphose pour une reconnaissance

Un récit puissant qui résonne particulièrement en ce mois d’Octobre Rose. En effet, l’une des thématiques principales est la reconstruction en tant que femme après un cancer du sein. Il s’agit d’une réappropriation de son désir, de ses envies et de son regard sur elle-même.

De plus, l’amitié et l’amour occupent une place centrale dans ce premier roman, permettant d’approfondir les relations avec les autres et l’acceptation de Lucy envers son propre corps. Par ailleurs, la double vision, entre le monde humaine et celui de la faune sous-marine, renforce les thèmes associés créant un écho poignant autour de la survie, de la résilience et du renouveau.


L’octopus et moi, d’Erin Hortle est un récit tendre et courageux. Il explore diverses thématiques profondes dont l’acceptation de soi, l’amour ou encore l’amitié. Ce premier roman nous invite à réfléchir aux épreuves qui bouleversent nos vies et les nouvelles trajectoires. L’écriture poétique de l’autrice semble nous livrer un message de renouveau et d’espoir où résonne un hymne à l’amour de soi. J’espère que ma chronique littéraire vous donne envie de lire de premier roman car je ne peux que vous le conseiller. Il est une véritable ode à la résilience et la nature.

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